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Miroirs d'automne

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J’avais réalisé une série de photos il y a une dizaine d’années,
dont je ne me souvenais plus vraiment.

Elles ont été prises au printemps, sur le lieu d’un ancien lavoir que
je connais depuis mon enfance, situé près de la maison de mes grands-parents (Mareil-Marly, Yvelines).

​

Le bassin contenait juste assez d’eau pour que je puisse y voir
une double lecture : c’est littéralement l’image dans l’image.

Les grands frênes se reflétant dans l’eau, on distingue en plus
les feuilles automnales qui tapissent le fond.

 

L’effet produit est troublant quand on se concentre et qu’on essaie
de voir les deux images ensemble.

Le ressenti troublant que m’ont provoqué ces images m’a donné envie d’en produire une série de peintures. J’ai alors expérimenté une petite part de peinture intuitive selon certains endroits de chaque toile,
en peignant avec mes doigts.
Et quel plaisir de ressentir la matière en direct…!

 

Les Miroirs sont accompagnés
des textes du philosophe
Gaston Bachelard et du poète
Francis Ponge,
que vous pouvez retrouver ci-contre :

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Je vous laisse aller prendre une infusion poétique...
prenez le temps de la boire !

Miroir d'automne 1

 

La première toile de cette série me donne l'occasion de travailler autour du thème de la Rencontre, pour une exposition collective de street art qui a eu lieu à St-Nazaire pendant un mois, entre mai et juin 2018.

 
 

Peinture acrylique sur bâche plastique, 87 x 160 cm. Prix : 760 €

 

Miroir d'automne 2
Peinture acrylique sur toile libre, 80,5 x 104 cm, 2019. Prix : 850 €

Miroir d'automne 3

 

Peinture acrylique sur toile libre, 79,5 x 105,5 cm, 2019. Prix : 850 €

Miroir d'automne 4

 

Peinture acrylique sur toile libre, 60 x 80,5 cm, 2019. Prix : 540 €

Les Cactus


Ensemble de deux toiles peintes à l'acrylique,
ainsi que deux dessins (l'un à l'aquarelle
et l'autre au pastel à l'huile). 
 

En 2010, je pars en voyage à Tenerife,
dans l’archipel des Canaries.
Au cours d’une randonnée, je remarque plusieurs cactus,
des tuyaux d’orgues et figuiers de barbarie.

Leurs différentes formes, particulièrement larges,
me montrent un sentiment d’aplomb, de bien-être.

Une impression qu’ils sont bien à leur place,
qu’ils ne demandentqu’à s’étendre davantage.

​

J’ai envie de l’immortaliser en ramenant
son image dans mon carnet.

​

Peindre ces cactus sur des grands formats permet
de leur conférer LEUR place. Ils sont LES cactus et rien d’autre.
Pas de fond, pas d’environnement,
simplement un cactus sur fond blanc.


D'autres formes de tiges volantées, souples, cherchent leur place.
Les cadrages en gros plan, zoomé sont intéressants
pour se rendre compte des piquants.
Entre ces petites feuilles toutes douces et bien rangées
en ondulations, des piquants se montrent, bien décidés
à défendre la plante.



Le Cactus (90 x 146 cm) : 900 €
Cactus en groupe (89 x 116 cm) : 1400 €
Croissance (50 x 70 cm) : 240 €
Ondulations sur la défense (41 x 61 cm) : 380 €

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Camouflage

 

Cette toile fait partie d'un ensemble de dessins autour des libellules (voir ici).
 

Tout commence en 2001. Je me vois proposer un travail de sérigraphie
Des insectes et moi. D’emblée l’idée me plaît.

 

Comme je suis minutieuse, mon œil a toujours décortiqué les petites choses,
le minuscule. Ma curiosité naturelle et mon regard attentif repèrent les détails.

 

Une sauterelle verte. L’observation devient fascination. Je prête attention
à ce monde de la petitesse, admirative devant ce bijou de la nature.
Si petit et pourtant si perfectionné pour sa taille. Un véritable tour de force,
à en observer une fourmi, une abeille, ou… une libellule.

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Alors pourquoi la libellule en particulier ?

Les mots qui me viennent pour la caractériser sont la légèreté, la vivacité,
la discrétion, la force qui se dégage de son attitude, la liberté mais aussi
sa délicatesse, sa discrétion, ses ailes diaphanes… Son univers m’est
apparu familier, comme si finalement je me reconnaissais en elle.
 

C’est en travaillant la sérigraphie, la gravure sur plâtre et les collages
que je me lance à sa poursuite en produisant un carnet de six images, symbolisant l’homme qui se sent pousser des ailes.


Puis en 2014, je décide de continuer cette belle aventure parmi les libellules : représentées en dessin et aquarelle comme funambules paisibles, voltigeuses,
ou en dentelle ; en illustration comme personnages féeriques et
humoristiques…

Ici, c'est une toile peinte à l'acrylique noire.
Dimensions : 50 x 60 cm, 2016. Collection particulière

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